Maladie virale hémorragique endémique en Afrique de l’Ouest, la fièvre de Lassa affiche un taux de mortalité de 18,7 %, selon le NCDC.
Au moins 21 des 36 États nigérians sont affectés par cette épidémie. Les zones les plus impactées sont les États d’Edo, Ondo et Ebonyi (sud), ainsi que ceux de Bauchi et Taraba (nord). En tout, 105 zones de gouvernements locaux sur les 774 que compte le pays ont signalé des cas.
Le groupe d’âge des 21 à 30 ans demeure le plus touché, avec une répartition quasiment égale entre hommes et femmes.
Si le nombre de cas confirmés montre une légère baisse par rapport à 2024, le taux de mortalité a augmenté, alerte le NCDC. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance : présentation tardive des malades, pratiques sanitaires insuffisantes et accès limité au traitement précoce.
Le centre souligne également les coûts élevés des soins dans certaines régions, le manque de sensibilisation des communautés et une faible réactivité des populations face aux premiers symptômes.
Pour contrer cette progression, le NCDC a activé un système de gestion des incidents multisectoriels afin de mieux coordonner les efforts au niveau national.
Rappel : la fièvre de Lassa se transmet essentiellement par consommation ou contact avec des aliments ou objets ménagers contaminés par les excréments de rongeurs. La contamination interhumaine est également possible, par contact direct avec des fluides corporels de personnes infectées.
Pierra S.