Ancien président de la Fédération centrafricaine de football, Ngaïssona a été reconnu coupable de 28 chefs d’accusation (meurtres, torture, persécutions, attaques contre des civils) et condamné à 12 ans de prison. Il était l’un des dirigeants les plus influents du mouvement anti-Balaka, formé en réaction à la coalition Séléka après la chute du président François Bozizé en 2013.
De son côté, Alfred Yekatom, surnommé “Rambo”, a écopé de 15 ans de prison. Il commandait une milice de plus de 3 000 combattants. Lui aussi a été jugé responsable de graves exactions dans le cadre du conflit civil qui a ensanglanté la République centrafricaine.
Ce verdict marque une victoire judiciaire importante pour les victimes des violences intercommunautaires qui ont ravagé le pays.
Stella S.